Les puces sont des petits insectes bruns qui, à notre grand regret, s’adaptent parfaitement à l’environnement domestique de nos animaux de compagnie. Plus de 2500 espèces ont été identifiées à ce jour.
En Belgique, la puce la plus couramment rencontrée s’appelle Ctenocephalides felis.
Le saviez-vous ?
Les puces adultes se nourrissent de sang en perçant la peau de l'animal. Elles s’alimentent une fois par jour et restent habituellement sur le même hôte jusqu'à leur mort. Leur espérance de vie est de plusieurs mois mais elles sont souvent éliminées au bout d'une à trois semaines lorsque le chat se toilette ou se mordille.
Le mode de vie et la reproduction des puces sont fortement liés aux conditions environnementales. Idéalement, ces petits parasites ont besoin d’humidité, de chaleur ainsi que de la proximité d’hôtes pour rapidement se développer.
Si l’environnement est propice, le nombre de puces sur les animaux et dans l'environnement peut donc très vite devenir considérable. Comme la chaleur est nécessaire à la survie des larves de puces, elles se développent principalement au printemps, en été et à l'automne.
Cependant, le chauffage des maisons et des appartements leur permet de survivre tout au long de l'année. Dans nos habitations, les larves de puces se cachent et se développent principalement dans les tissus (panier, coussins, canapés, tapis, lits, etc.), ainsi que dans les petites fissures, à l’abri de la lumière. Elles y resteront bien au chaud jusqu’à l’âge adulte où elles localiseront alors un hôte pour s’y accrocher.
Attention, veillez à garder votre chat à l’écart des animaux se promenant librement car ces derniers peuvent également transmettre des puces à votre animal via l’environnement. En effet, si la contamination par passage d'une puce adulte d'un animal à un autre est probable, elle reste assez rare. Une contamination se produit donc surtout à partir des parasites présents dans l'environnement et peut aussi bien provenir de l'intérieur de votre maison que de l'extérieur (sauf en hiver).
Souvent, nos animaux ne présentent aucun signe clinique d’une infestation de puces. Afin de déterminer si votre chat héberge ces parasites, nous vous conseillons d’ausculter son pelage à la recherche de puces adultes et de… leurs crottes.
Vous pouvez également observer des œufs de puces dans l’environnement de votre chat. De la forme de petits granules blancs, ceux-ci se trouvent généralement aux endroits où votre animal se repose. Les larves et pupes sont quant à elle beaucoup plus difficiles à observer car elles se développent principalement dans les tissus (panier, coussins, canapés, tapis, lits, etc.), ainsi que dans les petites fissures, à l’abri de la lumière.
La présence de puces sur un animal provoque de nombreux inconvénients tels que des démangeaisons et pertes de sang mais peut également causer des allergies et être le vecteur de maladies.
Découvrez ici les principales conséquences d’une infestation de puces.
Si votre animal présente des puces, sachez que celles dans son pelage ne représentent malheureusement que 5% de votre problème !
Ces 5% sont en fait les puces adultes, en âge d’infester une ‘proie’. Les 95 % restants se composent d’œufs, de larves et de pupes (cocons créés par les larves avant de devenir adultes) présents dans l’environnement de votre chat (votre maison, le jardin). Les puces femelles pondant en moyenne 20 œufs par jour, il est important d’interrompre leur cycle de vie très rapidement !
Pour ce faire, il existe de nombreuses solutions pour traiter votre animal. Celles-ci se différencient par leur composition, leur forme pharmaceutique et leur durée d'action et doivent être discutées avec votre vétérinaire.
Dans tous les cas, si votre chat est infesté de puces, il est important de :
Le choix d'un produit antipuce doit impérativement être discuté avec votre vétérinaire qui est le seul en mesure de prescrire le produit le plus adapté à votre compagnon.
En effet, un traitement ne s’improvise pas et dépend de nombreux facteurs :
Si votre chat est déjà infesté de puces, étant donné l’absence d’un traitement préventif, la solution prônée par le vétérinaire pourra également varier.
Découvrez les aventures d’Hector contre les puces en vidéo :
Les puces sont actives à toutes les saisons ! Il est donc important de traiter votre chat de manière préventive toute l’année durant, surtout s’il a déjà subi une infestation de puces ou s’il est allergique à leur salive.
Le saviez-vous ?
Les tiques sont des parasites externes mesurant généralement entre 1 mm et 1 cm, selon qu’elles soient nourries ou non. Il en existe plus de 850 espèces dans le monde mais seulement 12 d'entre elles se retrouvent fréquemment sur nos animaux de compagnie.
Dans nos régions, il est possible de rencontrer trois espèces dominantes :
Les tiques se nourrissent exclusivement du sang des animaux et des humains sur lesquels elles se fixent.
Afin d’atteindre leur proie, les tiques reproduisent toujours le même schéma d’embuscade : elles grimpent en haut des végétaux et attendent le passage d'un hôte sur lequel s’accrocher.
Les parasites se fixent alors sur la peau de votre animal et prennent un repas sanguin pour ensuite se décrocher, retomber au sol et poursuivre leur développement.
Pour qu’elles puissent achever leur cycle de vie, l’environnement des tiques ne doit être ni trop humide ni trop chaud, avec une température comprise entre 7 et 25°C.
Par conséquent, les infestations par les tiques sont généralement saisonnières et les risques sont plus prononcés au printemps et à l'automne.
Bien qu’elles évoluent aussi en milieu urbain, vous les retrouverez surtout dans les forêts et les hautes herbes.
Au cours de leur cycle de vie, les tiques se nourrissent du sang de plusieurs animaux sauvages, parfois porteurs de bactéries et virus. Elles peuvent donc transmettre ces agents infectieux à d’autres animaux ou aux humains lors d’une prochaine morsure.
Découvrez ici les principales maladies transmises par les tiques.
Afin de protéger votre chat des tiques, il est recommandé d’inspecter régulièrement son pelage à la recherche de parasites.
Parallèlement, il est conseillé de suivre un traitement préventif contre ces parasites. Pour cela, diverses méthodes existent, avec des modes et des rythmes d'administration variés : colliers, pipettes, comprimés, etc.
Demandez toujours conseil à votre vétérinaire afin qu’il puisse vous prescrire le produit le mieux adapté à votre cas.
Afin de déterminer la solution adéquate pour protéger votre animal des tiques, consultez toujours votre vétérinaire. Il vous recommandera un traitement en fonction du mode de vie de votre chat, de ses antécédents de santé (allergies, maladies, etc.) mais également de la constitution de votre foyer (présence d’enfants en bas âge, d’autres animaux), des voyages que vous souhaitez entreprendre et bien sûr de votre budget.
Les tiques sont principalement actives au printemps et en automne. Si ces parasites attaquent également en été dans nos régions, elles ne posent que peu de problèmes en hiver. Demandez conseil à votre vétérinaire ; il vous recommandera le traitement et la durée les mieux adaptés à votre animal et son style de vie.
En cas d’infestation, il faut procéder au retrait du ou des parasites au plus vite avec un instrument adapté tel qu’un crochet à tique. Idéalement, afin de diminuer le risque de transmission de bactéries, virus et autres germes, le retrait doit avoir lieu dans les 24 heures qui suivent l’implantation. Dès lors, il est conseillé de toujours examiner votre chat au retour de promenades.
Pour retirer une tique de votre animal :
Une fois le parasite retiré, surveillez la zone de morsure ainsi que l’état général de votre animal pendant les 15 jours suivants le retrait de la tique. Consultez votre vétérinaire en cas de rougeur, de changement d’aspect, de fatigue ou de trouble alimentaire et digestif.
Le saviez-vous ?
En Belgique, différentes sortes de vers, qui vivent et se développent dans l’organisme de l’animal, peuvent infester votre chat :
De manière générale, l’infestation d’un animal se fait par l’ingestion d’œufs de vers, qui se trouvent dans notre environnement. Une fois dans l’organisme, ces œufs évoluent en larves et migrent vers l’intestin où ils termineront leur développement jusqu’à devenir des vers adultes… qui pondront à leur tour de nombreux œufs. Environ deux à trois mois s’écoulent entre l’ingestion d’œufs de vers et la ponte des femelles adultes.
En fonction de leur type, les vers recourent à de nombreuses tactiques pour pénétrer l’organisme d’un animal.
Les vers ronds peuvent infester votre chat :
Les vers plats, quant à eux, peuvent se transmettre via certaines espèces de puces et poux.
Chez le chat adulte, il n’est pas toujours aisé de remarquer la présence de vers car les symptômes ne sont que rarement visibles. Chez les chatons, certains troubles tels qu’un amaigrissement, une diarrhée, des vomissements, de la toux ou un pelage terne peuvent vous alerter de la présence de vers.
Dans certains cas, ces parasites peuvent être aperçus lorsqu’ils sortent de l’anus de l’animal ou aux endroits où il s’installe fréquemment :
Les vers plats peuvent également causer des démangeaisons au postérieur, provoquant ainsi chez le chat le phénomène dit du « traineau », lorsqu’il se frotte le derrière au sol.
De manière générale, cependant, une analyse de selles, par un vétérinaire, pourra déterminer la présence de vers chez un animal.
Les infestations de vers - principalement les vers ronds – sont surtout très dangereuses pour les chatons, qui peuvent souffrir de baisse de vitalité, retard de croissance ainsi que de troubles digestifs (vomissements, diarrhée, gros ventre), difficultés respiratoires (toux due à la migration des larves) et problèmes cutanés (poil terne, pellicules, démangeaisons). S'ils sont présents en très grand nombre dans le tube digestif d'un chaton, les vers ronds peuvent même causer la mort par obstruction ou perforation de l'intestin.
Chez les chats adultes, la contamination par les vers est dans la plupart des cas sans conséquence visible. Elle n’est cependant pas à négliger car les porteurs de vers contaminent aisément leur environnement … représentant aussi un risque pour la santé humaine !
Découvrez les aventures d’Hector contre les vers en vidéo :
Afin d’éviter les risques encourus tant pour votre animal de compagnie que pour votre entourage, plusieurs mesures sont recommandées par l’ESCCAP, le comité scientifique européen sur les parasites des animaux de compagnie :
Traiter votre chat contre les ascaris (vers ronds) est le meilleur moyen de le protéger et est également indispensable pour limiter les risques de contamination à l'homme et à l'enfant.
Les chattes pouvant transmettre des ascaris à leurs petits pendant la gestation ou l’allaitement, il est conseillé de vermifuger les animaux dès leur plus jeune âge, et de renouveler le traitement régulièrement :
Un traitement préventif contre les vers plats n’est, lui, pas nécessaire mais uniquement recommandé en cas de présence avérée de ce type de vers chez l’animal.
Les vers sont une menace pour vos animaux – et votre famille - à toutes les saisons. Il est donc primordial de traiter votre chat de manière préventive contre les vers durant toute l’année. Demandez conseil à votre vétérinaire !
Certaines régions du globe, principalement dans le Sud de l’Europe (Sud de la France, Espagne, Portugal, Italie, Grèce) ainsi qu’en Afrique du Nord et dans les DOM-TOM, sont propices à la « dirofilariose cardio-pulmonaire ou « maladie des vers du cœur », une maladie mortelle provoquée par un ver long et fin et transmise par une piqûre de moustique.
Si la Belgique n’est pas concernée, il est important de protéger votre animal de compagnie contre ce parasite lors de tout voyage dans ces zones à risque. Demandez conseil à votre vétérinaire.
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