Tout comme les humains, les chats aussi peuvent souffrir d’arthrose, surtout quand la vieillesse s’installe !
L’arthrose est une maladie dégénérative qui affecte le cartilage articulaire, dont la principale fonction est d’amortir les chocs de la vie quotidienne.
Deux types d’arthrose peuvent toucher nos animaux de compagnie :
De manière générale, les articulations les plus touchées par l’arthrose sont : les hanches, les genoux, les coudes et les épaules.
Contrairement au chien, le chat est un animal qui n’exprime pas forcément la douleur. C’est essentiellement l’observation attentive du comportement de votre chat, dans son environnement familier et lors de ses interactions avec les humains ou ses congénères, qui vous permettra de détecter la maladie.
Les signes suivants peuvent vous alerter :
Afin d’établir le diagnostic de la maladie et déterminer le stade ainsi que la gravité de l’arthrose, le vétérinaire réalisera plusieurs examens ainsi que des radiographies.
En cas d’arthrose avérée, un traitement visant à soulager l’animal sera mis en place. En effet, une fois installée, l’arthrose ne peut malheureusement pas disparaitre.
Plusieurs mesures peuvent également être adoptées afin de soulager les articulations du chat :
L’insuffisance rénale est une maladie menant à la destruction progressive des reins. Ceux-ci sont alors incapables de remplir leur fonction : éliminer les déchets et toxines présents dans le sang.
La maladie se décline en deux formes :
L’insuffisance rénale chronique est souvent caractérisée par une augmentation de la soif et de la fréquence des urines. Avec le temps, les symptômes de la maladie évoluent et vous remarquerez chez le chat une tendance à maigrir, une diminution de l’appétit ou une fatigue et un état léthargique. Ces signes peuvent également s’accompagner de vomissements ou diarrhées.
En cas d’insuffisance rénale aigüe, les symptômes sont malheureusement peu caractéristiques, ce qui rend le diagnostic de la maladie compliqué :
Des analyses sanguines ainsi que divers examens chez votre vétérinaire permettront de déterminer si votre chat est atteint d’insuffisance rénale.
Dans sa forme chronique, bien que la maladie soit irréversible, des traitements peuvent être administrés à votre chat afin de lui permettre d’augmenter sa qualité de vie. Votre vétérinaire vous recommandera surtout sur des mesures diététiques, privilégiant une alimentation contenant peu de phosphore et peu de protéines. Il est également conseillé d’éviter les friandises et restes de tables, potentiellement néfastes pour les reins de votre chat.
En cas d’insuffisance rénale aigüe, le traitement visera à rétablir le fonctionnement normal du rein via la prise de médicaments ou le recours à la chirurgie.
Un suivi régulier de votre animal sera nécessaire afin d’évaluer l’avancement de la maladie et, si besoin, adapter les traitements.
Parmi toutes les maladies qui peuvent toucher le système cardiovasculaire du chat, la Cardiomyopathie Hypertrophique (CMH) est de loin la plus courante. Il s’agit d’une affection du myocarde (un muscle cardiaque) qui se caractérise par un épaississement de la paroi du cœur. Affecté, celui-ci ne peut alors plus remplir correctement sa fonction de pompe.
La Cardiomyopathie Hypertrophique touche majoritairement les mâles (dans 70 à 80 % des cas) et peut apparaître à tout âge (avec une plus forte incidence vers 5 à 7 ans).
De plus, certaines races sont plus fréquemment touchées que d’autres :
De manière générale, les maladies cardiaques mettent très longtemps avant de se manifester et les symptômes se déclenchent souvent de manière brutale. Certains chats ne présentent d’ailleurs aucuns signes précurseurs et décèdent d’un arrêt cardiaque de manière inopinée.
Il est cependant possible d’observer les signes suivants chez le chat :
Si vous constatez ces symptômes chez votre animal, nous vous recommandons de prendre rendez-vous chez votre vétérinaire pour des examens cardiologiques poussés.
Bien qu’aucun traitement ne permette de stopper la maladie, une prise en charge adaptée peut procurer à votre chat un confort de vie très satisfaisant pendant plusieurs années.
Le traitement repose sur trois volets :
Avec un suivi vétérinaire régulier et une bonne hygiène de vie, votre chat passera encore de nombreuses années avec vous !
Le « sida du chat », ou syndrome d’immunodéficience acquise, est une maladie infectieuse virale grave due à un rétrovirus : le FIV (Feline Immunodeficiency Virus). Semblable au sida chez l’homme, le virus ne touche que l’espèce féline et n’est donc pas transmissible à l’humain.
Très contagieuse, la maladie entraine une déficience immunitaire rendant ainsi les chats sensibles à de nombreuses infections.
Le sida du chat peut se transmettre de différentes manières :
Le sida du chat est une maladie qui se développe en plusieurs phases :
Une infection par le FIV peut être diagnostiquée grâce à une prise de sang. Malheureusement, il n’existe aucun traitement permettant de guérir de la maladie. Une fois le sida du chat déclaré, le pronostic est fatal à plus ou moins court terme.
La seule prévention consiste à éviter tout contact entre chats sains et malades. Il est fortement recommandé (et légalement obligatoire) de faire stériliser les chats qui sortent (mâles et femelles) de façon à éviter les morsures lors de bagarres ou encore la transmission du virus par voie sexuelle.
La péritonite infectieuse féline (PIF) est une maladie virale grave due à un coronavirus. Très contagieuse, elle touche essentiellement les jeunes chats en collectivité et se transmet par contacts étroits entre congénères.
Les selles et la salive sont les principales sources d’infection, même si l’environnement peut également jouer un rôle dans la propagation du virus (sol, objets, vêtements…).
Cette maladie touche plusieurs organes et peut donc se présenter sous diverses formes :
En fonction de l’âge de l’animal ou de son état de santé global, les symptômes de la maladie peuvent varier et rester discrets pendant très longtemps ou au contraire se manifester très vite. En effet, la phase d’incubation (le délai entre la contamination et l'apparition des premiers symptômes de la maladie) peut durer de quelques jours à plusieurs années !
Il n’existe malheureusement aucun moyen de guérir de la PIF et celle-ci est mortelle dans presque 100 % des cas. En cas d’infection, un traitement permettant d’atténuer les symptômes pourra être mis en place afin d’améliorer le confort de l’animal.
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