Le saviez-vous ?
Les puces sont des petits insectes bruns qui se nourrissent du sang de nos animaux. Plus de 2500 espèces ont été identifiées à ce jour et, en Belgique, la puce la plus couramment rencontrée s’appelle Ctenocephalides felis.
Parfaitement adaptés à l’environnement domestique de nos animaux de compagnie, ces parasites sont présents toute l’année, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur de nos maisons, où ils aiment se réchauffer en l’hiver.
Les puces sont extrêmement nuisibles et leur présence sur un animal cause de nombreux inconvénients, tels que :
Au-delà du danger qu’elles représentent pour nos animaux, les puces s’attaquent également aux humains ! Il arrive en effet qu’elles nous piquent, provoquant de cette manière des boutons et démangeaisons.
Souvent, mis à part des possibles insomnies, une agitation ou des mordillements et grattages intempestifs, nos animaux ne présentent aucun signe clinique d’une infestation de puces. Afin de déterminer si votre chat héberge ces parasites, nous vous conseillons d’ausculter son pelage à la recherche de puces adultes et de… leurs crottes.
Vous pouvez également observer des œufs de puces dans l’environnement de votre chat. De la forme de petits granules blancs, ceux-ci se trouvent généralement aux endroits où votre animal se repose. Les larves et pupes sont quant à elle beaucoup plus difficiles à observer car elles se développent principalement dans les tissus (panier, coussins, canapés, tapis, lits, etc.), ainsi que dans les petites fissures, à l’abri de la lumière.
Si votre chat a attrapé des puces, il est important, dans un premier temps, de traiter l’animal lui-même.
Le choix d'un produit antipuce doit impérativement être discuté avec votre vétérinaire qui est le seul en mesure de prescrire le produit le plus adapté à votre compagnon. En effet, un traitement ne s’improvise pas et dépend de nombreux facteurs :
Afin d’éliminer efficacement et durablement la menace de ces parasites, veillez également à traiter simultanément tous les autres animaux de la maison (chiens et chats) et à désinfecter leur environnement :
Si se débarrasser des puces est un véritable parcours du combattant, l’application de certaines mesures préventives vous permettra de garder ces parasites loin de votre chat.
Découvrez les aventures d’Hector contre les puces en vidéo :
Lors d’une infestation de puces, certains chats, plus sensibles, peuvent développer une allergie à la salive que les parasites injectent dans leur corps. Cette allergie est une des maladies de peau les plus fréquentes chez les chats.
Tout comme les problèmes de puces, cette allergie est souvent saisonnière (en été et à la mi-saison). Dans certains cas, elle sévit toute l’année, surtout s’il y a une forte infection dans la maison ou si le chat est très allergique.
La maladie se manifeste par l’apparition de lésions cutanées (rougeurs, croutes, perte de poils) sur le dos du chat, le visage, le cou et les oreilles. Le chat peut également perdre beaucoup de poils à divers endroits.
Les chats allergiques aux piqûres de puces se mordillant et grattant de manière excessive, les parasites sont souvent éjectés de l’animal, les rendant alors plus difficiles à trouver.
En cas d’allergie, votre vétérinaire vous conseillera un traitement antipuces adapté à votre animal. Il sera également primordial de correctement désinfecter l’environnement de votre chat. Aussi, afin de soulager l’irritation pendant le traitement, votre vétérinaire pourra également vous prescrire une solution contre les démangeaisons.
Veillez également à traiter tous les animaux de votre foyer en même temps et de manière préventive pour éviter de futures infestations de puces. En cas de doutes ou de questions, demandez conseil à votre vétérinaire, il est la personne la mieux placée pour vous conseiller !
Le saviez-vous ?
Les tiques sont des parasites externes qui se nourrissent de sang. Elles mesurent généralement entre 1 mm et 1 cm, selon qu’elles soient nourries ou non. Il en existe plus de 850 espèces dans le monde mais seulement 12 d'entre elles se retrouvent fréquemment sur nos animaux de compagnie.
Dans nos régions, il est possible de rencontrer trois espèces dominantes :
Pour qu’elles puissent achever leur cycle de vie, l’environnement des tiques ne doit être ni trop humide ni trop chaud, avec une température comprise entre 7 et 25°C.
Par conséquent, les infestations par les tiques sont généralement saisonnières et les risques sont plus prononcés au printemps et à l'automne.
Bien qu’une morsure de tique puisse être innocente et ne provoquer qu’une inflammation, le véritable danger de ces parasites réside dans le fait qu’elles sont de possibles vecteurs de maladies graves, voire mortelles pour nos animaux de compagnie.
En effet, au cours de leur cycle de vie, les tiques se nourrissent du sang de plusieurs animaux sauvages, parfois porteurs de bactéries et virus. Elles peuvent donc transmettre ces agents infectieux à d’autres animaux ou aux humains lors d’une prochaine morsure.
En Belgique, la maladie la plus fréquente transmise par les tiques est la borréliose, plus connue sous le nom de « maladie de Lyme ».
Aussi, si votre chat vous accompagne en France ou dans des régions plus chaudes, il est possible qu’il y contracte la piroplasmose, également appelée babésiose, ainsi que des maladies bactériennes comme l'ehrlichiose ou les anaplasmoses. Cependant, il est exceptionnel que ces agents infectieux soient à l'origine d'une véritable maladie, sauf en cas d’immunodépression (lorsque le système immunitaire de votre chat est affaibli).
Fort heureusement, avant de pouvoir transmettre une maladie à son hôte, une tique doit y rester fixée entre 12 et 24 heures. Grâce à l’utilisation d’un traitement préventif, ces parasites peuvent être éliminés avant ce délai, protégeant ainsi votre animal des agents infectieux.
Quoi qu’il en soit, il est tout à fait inhabituel de trouver plus d’une tique sur un chat. Si tel est le cas, consultez au plus vite votre vétérinaire, car cela peut être le signe d’un problème de santé important chez votre animal.
La borréliose, ou maladie de Lyme, est une maladie infectieuse commune à l’homme et à de nombreuses espèces animales. Elle se transmet via des tiques porteuses du virus, si elles restent plus de 24 heures sur leur hôte après morsure.
De manière générale, les chats infestés ne présentent aucun symptôme particulier de la maladie et la phase d’incubation (le délai entre la contamination et l'apparition des premiers symptômes de la maladie) peut durer de 2 à 5 mois.
Contrairement aux chiens et aux humains, les chats ne font que très rarement face à des problèmes liés à la maladie de Lyme. Pour déterminer si votre chat en est atteint, il sera nécessaire d’effectuer de nombreux examens cliniques auprès de votre vétérinaire. En cas d’affection avérée, votre vétérinaire vous conseillera certains antibiotiques.
Si votre compagnon moustachu n’est pas protégé de manière préventive contre les tiques, il est primordial de consulter un vétérinaire si vous constatez que celui-ci a été mordu par une tique et qu’il présente certains comportements inhabituels.
Votre vétérinaire pourra également vous aider à enlever une tique si jamais vous n’êtes pas à l’aise avec la procédure.
Afin de protéger votre chat de manière préventive contre les tiques, diverses méthodes existent, avec des modes et des rythmes d'administration variés : colliers, pipettes, comprimés, etc.
Demandez toujours conseil à votre vétérinaire afin qu’il puisse vous prescrire le produit le mieux adapté à votre cas.
En Belgique, différentes sortes de vers, qui vivent et se développent dans l’organisme de l’animal, peuvent infester votre chat :
Les infestations de vers - principalement les vers ronds - sont surtout dangereuses pour les chatons, qui peuvent souffrir de baisse de vitalité, retard de croissance ainsi que de troubles digestifs (vomissements, diarrhée, gros ventre), difficultés respiratoires (toux due à la migration des larves) et problèmes cutanés (poil terne, pellicules, démangeaisons). S'ils sont présents en très grand nombre dans le tube digestif d'un chaton, les vers ronds peuvent même causer la mort par obstruction ou perforation de l'intestin.
Chez les chats adultes, la contamination par les vers est dans la plupart des cas sans conséquence visible. Elle n’est cependant pas à négliger car les porteurs de vers contaminent aisément leur environnement … représentant aussi un risque pour la santé humaine !
En effet, les vers adultes d’ascaris pondent et libèrent de nombreux œufs, qui peuvent être ingérés par l’adulte et l’enfant, soit par contact avec leur animal de compagnie soit via l’environnement (déjections animales dans les bacs à sable, notamment).
Une fois ingérés, ces œufs se transforment en larves, qui circulent dans l’organisme humain avant de se nicher comme vers adultes dans l’intestin. Pendant cette phase, les larves provoquent des lésions, par exemple dans le foie et les poumons, avec des symptômes similaires à la grippe. Dans de rares cas, les vers peuvent même pénétrer dans le cerveau et provoquer des convulsions. Les enfants avec une prédisposition aux allergies peuvent également développer plus facilement de l’asthme après un contact avec des vers.
Prévenir une infestation de vers chez votre animal permet donc de protéger toute votre famille !
Découvrez les aventures d’Hector contre les vers en vidéo :
En cas d’absence de traitement préventif, si votre chat est infesté de vers, il est important de lui administrer un vermifuge afin d’éviter la transmission des parasites à l’homme. En fonction de votre animal et de son mode de vie, votre vétérinaire pourra vous prescrire le traitement le mieux adapté. Demandez-lui toujours conseil avant de choisir un vermifuge !
Afin d’éviter les risques encourus tant pour votre animal de compagnie que pour votre entourage, plusieurs mesures sont recommandées par l’ESCCAP, le comité scientifique européen sur les parasites des animaux de compagnie :
Certaines régions du globe, principalement dans le Sud de l’Europe (Sud de la France, Espagne, Portugal, Italie, Grèce) ainsi qu’en Afrique du Nord et dans les DOM-TOM, sont propices à la « dirofilariose cardio-pulmonaire » ou « maladie des vers du cœur », une maladie mortelle provoquée par un ver long et fin et transmise par une piqûre de moustique.
Le parasite, qui se retrouve principalement chez les chats, chiens, furets ou renards, donne naissance, une fois dans leur organisme, à des larves appelées microfilaires. Libérées dans la circulation sanguine de l’animal infesté, ces microfilaires peuvent ensuite être ingérées par un moustique lorsque celui-ci pique sa proie. De cette manière, le moustique est à son tour infesté par les larves du parasite qu’il sera susceptible de transmettre à un nouvel animal lors d’une prochaine piqûre.
Une fois contractée, la maladie évolue lentement et des années peuvent s’écouler avant l’apparition des premiers signes. La dirofilariose cardio-pulmonaire se manifeste tout d’abord par une toux, accompagnée de difficultés respiratoires, qui évolueront ensuite vers des troubles respiratoires et cardiaques importants… voire une mort subite. En effet, les vers infestés, présents dans l’organisme de l’animal, peuvent à tout moment provoquer la formation d’un caillot susceptible d’obstruer une artère.
En cas de doutes, votre vétérinaire effectuera une série d’examens afin de déterminer la présence de vers porteurs de la maladie chez votre chat. Une fois diagnostiquée, la maladie pourra être traitée via l’administration de médicaments, dont la prise s’étalera sur plusieurs mois. Chez le chat, il est déconseillé de chercher à détruire les vers adultes, car leur mort peut aussi provoquer celle de votre animal ! Il est alors préférable de donner un traitement permettant d'améliorer l'état de votre chat et de le maintenir jusqu'à l'élimination naturelle du parasite.
Bien que la Belgique ne soit pas concernée, il est important de protéger préventivement votre animal de compagnie contre ce parasite lors de tout voyage dans ces zones à risque. Demandez conseil à votre vétérinaire.
La toxoplasmose est une maladie transmissible à l’homme causée par un parasite microscopique, Toxoplasma gondii. Celui-ci se propage via l’environnement (sol, excréments de chats) ainsi que par des hôtes intermédiaires (oiseaux, mammifères). Sa particularité ? Il ne peut se multiplier que dans l’intestin de son hôte final : le chat !
Infestés, les chats excrètent alors ces parasites via leurs selles, contaminant ainsi à nouveau l’environnement et répandant la maladie.
De manière générale, un chat en bonne santé infesté par le parasite ne présente aucun symptôme et combat la maladie de lui-même.
Pour les chats dont le système immunitaire est plus faible, comme les chatons, la maladie peut cependant avoir des conséquences sérieuses telles que de fortes diarrhées, une fièvre, une inflammation des yeux ou des difficultés à respirer. Dans ce cas, il est important de consulter immédiatement votre vétérinaire afin de mettre en place un traitement approprié.
En tant que propriétaire de chat, vous avez certainement déjà été confronté à la maladie et été immunisé… sans même le savoir. Ainsi, si une future maman a déjà été exposée à la toxoplasmose, il est peu probable qu’elle la contracte de nouveau pendant sa grossesse. En cas de doute, un simple test sanguin révèlera si vous êtes déjà immunisé contre la maladie.
Si vous n'avez jamais été en contact avec le parasite, de simples précautions vous permettront d’éviter toute infection :
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